BIOCONTACT la revue française sur la bio a besoin de votre soutien

Ne le cachons pas, votre magazine traverse aujourd’hui une zone de turbulences qui le fait dangereusement tanguer. La conjoncture économique nous impacte chaque jour un peu plus, tant les particuliers que les entreprises. Personne n’y échappe.

Depuis sa création en 1991 (déjà !), Biocontact a bâti son modèle économique sur une idée toute simple : pour que l’information circule sans entraves, elle doit être accessible à toutes et à tous, c’est-à-dire gratuite. C’est pourquoi vous avez toujours pu vous le procurer facilement dans la plupart des magasins bio de France.

En contrepartie, vous avez accepté, parfois avec réticence mais toujours avec bienveillance, la présence d’encarts publicitaires pour des produits prioritairement disponibles en magasins bio. Car il fallait bien, au bout du bout, payer notre papier, notre imprimeur et nos salariées.

Aujourd’hui, ce modèle est sévèrement mis à mal par :

– d’une part une hyperinflation (le prix du papier recyclé a grimpé vertigineusement, notre imprimeur a réajusté ses prix à la hausse en raison du surcoût de l’énergie, sans parler du coût du transport pour acheminer votre magazine dans plus de 1 800 magasins bio sur tout le territoire) ;

– d’autre part les difficultés financières que rencontrent nos annonceurs, contraints de réduire leur budget publicitaire, on les comprend. Ce qui réduit, par contrecoup, notre chiffre d’affaires et terrasse notre rentabilité. Rappelons-le, les recettes publicitaires sont nos seules ressources.

Pour nous redresser, de quels leviers disposons-nous ?

–  changer de prestataires et faire jouer la concurrence ? Ils sont tous hélas logés à la même enseigne, soumis à une inflation des coûts à laquelle ils ne peuvent pas grand-chose ;

– demander aux magasins bio une participation financière pour distribuer votre magazine ? La logistique à mettre en place risque de coûter plus cher que ce qu’elle pourrait rapporter (acheminement, réacheminement des invendus, facturation…), c’est un métier, pas le nôtre. De plus, les magasins bio connaissent eux aussi de graves difficultés, le nombre de fermetures définitives en est le symptôme (leur clientèle juge, à tort ou à raison, que les produits bio sont trop chers et se tourne plutôt vers le local).

Notre ultime recours, c’est vous, chères lectrices, chers lecteurs. Je sais que vous appréciez Biocontact car il vous apporte chaque mois une information plurielle, indépendante et approfondie sur les sujets qui vous tiennent à cœur. C’est avec humilité que je sollicite votre générosité afin de faire perdurer ce magazine unique en son genre que vous n’aimeriez pas voir disparaître à court terme. Votre participation financière, même minime, sera décisive car, comme le rappelle le dicton, « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».

Je vous remercie par avance de votre soutien, absolument essentiel. Je sais pouvoir compter sur vous et vous invite à cliquer sur l'onglet "Biocontact" ci-dessous. 

Jean-Pierre Camo , directeur de la publication et fondateur de Biocontact.