1. Sébastien Ledentu
  2. Presse & vidéos
  3. ARTICLE PSYCHOLOGIES MAGAZINE BELGIQUE PAR ISABELLE BLANDIAUX JUIN 2012
Retour
Psychologie Magazine juin 2012
Article presse
Presse & Vidéos

ARTICLE PSYCHOLOGIES MAGAZINE BELGIQUE PAR ISABELLE BLANDIAUX JUIN 2012

« On coiffe l’être, pas le paraître »

Le cheveu, une matière vivante

S’aimer, le mot est lâché : plus que s’accepter, se vouloir du bien. Et dépasser certains traumatisme s enfantins ou adolescents.  « Je  reçois pas de mal de femmes à qui l’on a coupé les cheveux durant leur enfance pour le côté pratique ou simplement des gens qui ont connu des mauvaises expériences chez le coiffeur : j’essaye de les réconcilier avec notre profession. J’ai toujours  invité mes clientes à se toucher les cheveux avant même de les sécher. C’est un geste très important. La femme vous confie sa parure. Il est important qu’elle en reprenne possession. Je reste humble : elle connaît mieux sa chevelure que moi », explique Sébastien LEDENTU qui a ouvert l’an dernier, au centre de Bruxelles, un espace capillaire où il pratique la coupe émotionnelle®.

« Je ne me suis jamais senti à l’aise avec l’univers de la coiffure traditionnelle. Le cheveu est une matière vivante que je respecte énormément. Un jour, une cliente m’a offert un des livres de Rémi Portrait, fondateur de la coupe énergétique et je me suis inscrit à sa formation. J’ai senti que j’avais trouvé ma voie ».Même s’il s’est quelque peu détaché de cet enseignement de base par la suite, au fil des nombreux ateliers en développement personnel.  « On ne coiffe pas le paraître mais l’être dans sa globalité, selon une technique qui repose sur la médecine chinoise et ses principes énergétiques »dit-il dans son ancre bruxellois feng shui, sans vitrine ni enseigne (« c’est un chemin pour venir jusqu’ici »).  « Je reçois une personne à la fois et la séance dure environ 2 heures mais je ne compte pas mon temps. On commence par ce qu’on appelle une lecture de coupe. J’examine le cuir chevelu, l’implantation, la présence d’épis, de frisures…Des éléments qui peuvent être révélateurs de tensions, blocages ou blessures du passé. Je livre mes interprétations via des questions, jamais des affirmations. Si la cliente n’a pas de réponses, si elle n’a aucun souvenir de son enfance par exemple, nous ne disons rien. C’est qu’elle n’est peut-être pas prête à entendre certaines choses. Nous sommes des coiffeurs, certes avec une sensibilité différente, mais nous ne sommes pas des psychologues. Nous accueillons beaucoup de gens qui cherchent à comprendre pourquoi leur chevelure a évolué avec le temps ou quelles sont les causes de leurs problèmes capillaires récurrents… »

Après un massage shiatsu du cuir chevelu, la coupe démarre avec un rasoir dite « à lame pleine ».  « Coupé au ciseau, le cheveu est écrasé et ne se repositionne correctement que 8 à 10 jours après. Avec le rasoir, on coupe le cheveu en biseau comme la tige d’une fleur. Cela le rend beau, avec plus de volume »plaide Sébastien LEDENTU.

« On compare le corps humain à un instrument de musique, l’archet c’est le rasoir, les cordes sont les cheveux. Le rasoir émet une vibration qui va via les écailles du cheveu jusque dans la boîte crânienne, sorte de caisse de résonnance. Elle contacte le cortex, les deux lobes du cerveau et l’oreille interne, elle traverse le corps via le liquide céphalo-rachidien. Ce qui va permettre d’éventuellement libérer les mémoires cellulaires émotionnelles, donc  de la joie, des peurs, des stress, de la tristesse peuvent  remonter à la surface. Ou rien du tout ».  « Je reste centré et je conseille d’accueillir les émotions », confie Sébastien LEDENTU.  « La personne pourra réfléchir après. Cette vibration va aussi permettre de désenclaver le cheveu de son follicule. Cela donne une sensation de légèreté, la chevelure peut changer de direction alors qu’on avait une ligne d’un côté depuis des années.

Tiré de l’article de PSYCHOLOGIES MAGAZINE  N°21 juin 2012 d’Isabelle BLANDIAUX.

 

« On coiffe l’être, pas le paraître »

Le cheveu, une matière vivante

S’aimer, le mot est lâché : plus que s’accepter, se vouloir du bien. Et dépasser certains traumatisme s enfantins ou adolescents.  « Je  reçois pas de mal de femmes à qui l’on a coupé les cheveux durant leur enfance pour le côté pratique ou simplement des gens qui ont connu des mauvaises expériences chez le coiffeur : j’essaye de les réconcilier avec notre profession. J’ai toujours  invité mes clientes à se toucher les cheveux avant même de les sécher. C’est un geste très important. La femme vous confie sa parure. Il est important qu’elle en reprenne possession. Je reste humble : elle connaît mieux sa chevelure que moi », explique Sébastien LEDENTU qui a ouvert l’an dernier, au centre de Bruxelles, un espace capillaire où il pratique la coupe émotionnelle®.

« Je ne me suis jamais senti à l’aise avec l’univers de la coiffure traditionnelle. Le cheveu est une matière vivante que je respecte énormément. Un jour, une cliente m’a offert un des livres de Rémi Portrait, fondateur de la coupe énergétique et je me suis inscrit à sa formation. J’ai senti que j’avais trouvé ma voie ».Même s’il s’est quelque peu détaché de cet enseignement de base par la suite, au fil des nombreux ateliers en développement personnel.  « On ne coiffe pas le paraître mais l’être dans sa globalité, selon une technique qui repose sur la médecine chinoise et ses principes énergétiques »dit-il dans son ancre bruxellois feng shui, sans vitrine ni enseigne (« c’est un chemin pour venir jusqu’ici »).  « Je reçois une personne à la fois et la séance dure environ 2 heures mais je ne compte pas mon temps. On commence par ce qu’on appelle une lecture de coupe. J’examine le cuir chevelu, l’implantation, la présence d’épis, de frisures…Des éléments qui peuvent être révélateurs de tensions, blocages ou blessures du passé. Je livre mes interprétations via des questions, jamais des affirmations. Si la cliente n’a pas de réponses, si elle n’a aucun souvenir de son enfance par exemple, nous ne disons rien. C’est qu’elle n’est peut-être pas prête à entendre certaines choses. Nous sommes des coiffeurs, certes avec une sensibilité différente, mais nous ne sommes pas des psychologues. Nous accueillons beaucoup de gens qui cherchent à comprendre pourquoi leur chevelure a évolué avec le temps ou quelles sont les causes de leurs problèmes capillaires récurrents… »

Après un massage shiatsu du cuir chevelu, la coupe démarre avec un rasoir dite « à lame pleine ».  « Coupé au ciseau, le cheveu est écrasé et ne se repositionne correctement que 8 à 10 jours après. Avec le rasoir, on coupe le cheveu en biseau comme la tige d’une fleur. Cela le rend beau, avec plus de volume »plaide Sébastien LEDENTU.

« On compare le corps humain à un instrument de musique, l’archet c’est le rasoir, les cordes sont les cheveux. Le rasoir émet une vibration qui va via les écailles du cheveu jusque dans la boîte crânienne, sorte de caisse de résonnance. Elle contacte le cortex, les deux lobes du cerveau et l’oreille interne, elle traverse le corps via le liquide céphalo-rachidien. Ce qui va permettre d’éventuellement libérer les mémoires cellulaires émotionnelles, donc  de la joie, des peurs, des stress, de la tristesse peuvent  remonter à la surface. Ou rien du tout ».  « Je reste centré et je conseille d’accueillir les émotions », confie Sébastien LEDENTU.  « La personne pourra réfléchir après. Cette vibration va aussi permettre de désenclaver le cheveu de son follicule. Cela donne une sensation de légèreté, la chevelure peut changer de direction alors qu’on avait une ligne d’un côté depuis des années.

Tiré de l’article de PSYCHOLOGIES MAGAZINE  N°21 juin 2012 d’Isabelle BLANDIAUX.

 

Nous écrire
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires