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BIO TEMPO ! Mai 2019
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J'ai testé la coupe énergétique - Article de Lucie Hage - BIOTEMPO - Mai 2019

J’ai testé la coupe énergétique

Et ça me va drôlement bien !

Notre vie est inscrite dans nos cheveux.

Alors, autant de pas les couper en quatre.

 

Il y a un lien direct entre notre force vitale et notre chevelure, cette matière vivante souvent considérée comme un élément superficiel alors qu’elle parle si bien de nous. Notre tignasse n’est-elle pas tristounette quand nous sommes épuisés ?

Rencontre avec Sébastien Ledentu. Il pratique « la coupe énergétique » et m’a livrée quelques bribes de son savoir extraordinaire sur les mystères capillaires, tout en « coupant » mes cheveux…comme un artiste peint sa toile ! Dès mon arrivée dans son salon, niché au deuxième étage d’une maison bruxelloise, je suis accueillie chaleureusement par son collaborateur ! Serge Picard, et je ressens un apaisement immédiat. Comme un sentiment de bienveillance enveloppante, couplé à celui de me sentir exactement au bon endroit.

 

Prendre le temps

Mon intuition sera vite confirmée par ma rencontre avec « l’artiste » qui reçoit une seule personne à la fois, histoire de pouvoir réellement l’écouter et la bichonner. Prévoyez bien deux heures si vous venez le  consulter (ce mot n’est pas choisi au hasard). Moi, j’y suis restée deux heures et demie. Mon côté babelutte n’a pas résisté à son oreille attentive. Et je vous promets qu’à aucun moment Sébastien n’a essayé de me pousser vers la sortie ! Il m’a écouté religieusement en caressant ma chevelure qui ronronnait de plaisir et en m’expliquant en détail chacun de ses gestes. Ce sera d’ailleurs ma première conclusion, ici on a le droit  de prendre le temps.

 

« J’ai une relation d’amour avec le cheveu »

 

Plus qu’une vocation, son métier est une véritable passion. « Il m’est arrivé d’avoir envie d’écourter mes vacances parce que les cheveux ma manquaient. J’ai réellement une relation d’amour avec eux et ce, depuis l’enfance, quand je coupais tout ce qui y ressemblait, de la poupée Barbie aux franges des fauteuils crapauds, me confie Sébastien Ledentu. Cependant ce dernier est loin d’être seulement un technicien. Il aime d’ailleurs qualifier son métier de psycho capillaire, car il considère la personne comme un tout, le physique se reflétant aussi dans la chevelure. Avant de couper et si vous le permettez, Sébastien partagera avec vous quelques interprétations liées à ses observations. Chaque zone du cuir chevelu représente une sphère émotionnelle : celle de la relation avec le père ou la mère, celle de l’intellect, celle du Moi profond, etc. En ce qui concerne, et très résumé, j’avais selon lui, les cheveux énervés, car on pouvait voir beaucoup d’électricité statique. J’avais également beaucoup d’agitation dan son Moi profond et puis un intellect très (trop) occupé. Des observations décelées dans mon implantation, mes épis, mes ondulations, les endroits où les nœuds étaient formées…

 

Une pincée de Shiatsu

Deuxième étape : je suis invitée à m’installer dans le fauteuil auto massant pour le shampoing. Celui-ci s’accompagne d’un long massage sous les doigts experts du maître (j’en rêve encore), suivi de pressions de type Shiatsu sur le trajet des méridiens qui serpentent mon crâne (et hop ! on décoince quelques nœuds énergétiques tant qu’on y est). Pour Sébastien, il est très important de n’agir sur le cheveu que si la personne est détendue ; «  j’ai vu des colorations capillaires qui tournaient juste parce que la personne était angoissée », m’explique-t-il. Pas de soucis me concernant je suis à point.

 

Couper, les yeux fermés

 

Sébastien conseille de garder les yeux fermés lors de la coupe pour pouvoir avoir pleinement conscience des sensations. Et je n’en  ai JAMAIS ressenti de telles. Après avoir aiguisée minutieusement sur un cuir (le geste est beau !) la lame vient glisser sur chaque mèche et tranche sans remords ce qui n’a plus lieu d’exister. «  Les ciseaux abiment le cheveu, car ils écrasent l’extrémité et cela les fragilise », précise le coiffeur qui explique aussi l’intérêt de la lame, c’est la sensation qu’elle procure sur le crâne. En effet, pour pouvoir couper, la lame doit tirer légèrement sur les cheveux. C’est très étonnant comme sensation et cela entraine d’ailleurs chez moi des réactions dans plusieurs endroits de mon corps liés, apparemment, aux trajets des méridiens.

 

Et après ?

Je suis une femme nouvelle. J’ai la sensation d’avoir une coupe qui me ressemble et mon entourage est unanime : je fais plus jeune et j’ai l’air plus en forme. Après quelques jours et quelques lavages, je remarque aussi que mes cheveux se « mettent bien » sans que je doive m’en occuper spécialement (ce qui m’arrange une maman comme moi qui vit à cent à l’heure).

La seule chose qui me déçoit un peu, c’est que mes cheveux poussent trop lentement à mon goût, reléguant la réjouissance d’une prochaine visite chez Sébastien dans un futur trop lointain.

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